C’est un paradoxe, rarement observé pour un locataire de l’Elysée. Acculé par la crise des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron aurait dû sombrer dans les sondages. Mais non, il remonte plutôt la pente, selon une récente enquête d’opinion menée par l’institut Ifop-Fudicial. 

Emmanuel Macron regagne 11 points

Les samedis passent et se ressemblent pour le Président français Emmanuel Macron. Il ne sait toujours pas où donner de la tête avec les manifestations des « Gilets Jaunes », qui vont se durcissant. Mais, plus la crise s’éternise, plus elle semble se retourner contre ses initiateurs car l’exaspération s’installe parmi la population. La durée de la crise profite surtout au locataire de l’Elysée ; un véritable paradoxe. Ainsi, alors qu’on croyait le désamour consommé entre le peuple et lui, Emmanuel Macron gagne des points au tableau d’Ifop-Fudicial. En effet, au lieu de tomber dans le rouge, comme il est de coutume en pareilles circonstances, la côte de popularité du Chef de l’Exécutif français regagne 11 points dans le récent sondage menée par l’institut Ifop-Fudiciaire pour le compte de Paris Match et Sud Radio. Fort de cela, le jeune premier de La République en Marche (LREM) récolte 34% d’opinions favorables, le même score qu’il avait en octobre 2018, avant les événements.

Les rares exceptions à la règle

C’est une remontée presque inespérée pour Emmanuel Macron et même une bouffée d’air frais. Sa côte de popularité en berne retrouve subitement des couleurs au moment où elle devrait totalement sombrer, selon toute vraisemblance. Manu a-t-il suscité la sympathie des Français pour sa gestion « héroïque » de la crise des « Gilets Jaunes » ? Contrairement à un François Hollande que l’on a dit flasque et presque sans volontés, Emmanuel Macron jugulerait tant bien que mal la bourrasque. Le charisme et le charme, qui ont toujours été ses armes, ont fait le reste.

Toutefois le jeune Président de la Ve République n’est pas le seul à avoir réalisé cette prouesse de remonter ainsi dans les sondages pendant une crise. Il y a eu deux autres exceptions de « remontada » avant lui avec les deux François, Mitterrand et Hollande. Ce dernier a bien profité des attentats islamistes dont celui du Bataclan pour se refaire une santé dans les sondages en 2015. Mais cela n’aura pas suffi, deux ans plus tard…

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