Les transports en commun seront-ils assurés, dans un avenir proche, par des navettes électriques sans pilotes ? C’est le sens de la refonte capitalistique de la société Navya.
Cette semaine, les dirigeants de Navya, la société française à l’origine de la création de la navette électrique autonome Arma, ont annoncé une augmentation de son capitale de 30 millions d’euros.
La navette de Naya a visiblement convaincu les géants du secteur du transport, puisque Keolis et Valeo rentre au capital de l’entreprise française, aux côtés des actionnaires historiques comme Robolution Capital.
L’objectif affiché de cet agrandissement de la compagnie et de viser les marchés africains et du Moyen-Orient, ainsi que les collectivités locales, comme celle de Lyon, qui a inauguré des services de transports en commun avec Arma, dans un de ses quartiers, en septembre 2016.
Le créateur de Navya et président du directoire, Christophe Sapet, s’est félicité de cet accord financier :
« Pour sécuriser une expansion pérenne dans un contexte de plus en plus compétitif, nous avons choisi une stratégie de partenariats afin d’une part d’optimiser les coûts avec les offres d’un grand équipementier automobile pour rester compétitif, et d’autre part d’assurer le plus efficacement possible un déploiement international de notre solution de mobilité autonome Navya Arma ».