La firme technologique vient de boucler une vente aux enchères de plusieurs centaines d’articles provenant de son (futur-ex ?) quartier général de San Francisco, dans la ville californienne. L’objectif reste le même depuis son changement de propriété : réduire les coûts.

Une gigantesque statue représentant son célèbre oiseau bleu à 100 000 dollars, le même oiseau illuminé dans une enseigne au néon à 40 000 dollars, des mobiliers de bureau avec design, de l’équipement de cuisine de marque… Ces deux derniers jours furent très certainement des moments importants de rentrée d’argent pour Twitter.

Et pour cause, le réseau social procédait à la vente aux enchères de la quasi-totalité des articles contenus dans son principal siège de San Francisco. Un quartier général que le nouveau propriétaire de la plateforme de microblogging, Elon Musk, songerait à délocaliser dans son État bien-aimé du Texas, selon des indiscrétions de la presse américaine.

631 lots

En attendant, l’heure est à la liquidation des articles provenant des lieux. Il a ainsi organisé entre le mardi 17 et le mercredi 18 janvier 2023, la vente aux enchères en ligne d’un total de 631 lots de produits différents. L’initiative supervisée par la société Heritage Global Partners avait débuté le mois dernier par la mise en ligne des articles afin de susciter la curiosité des enchérisseurs.

On ignore si ces derniers en ont eu pour leur argent, mais les produits mis en vente n’ont pas manqué d’intérêt. C’est en tout ce qu’indique la nature parfois assez folle des montants déboursés pour des articles relativement sans importance et surtout vendus disponible à moindres frais sur le marché.

Comme en témoigne un vieux modèle de « Eames LCW Molded plywood lounge chair », sorte de chaise de salon parti pour 1 400 dollars. Soit plus de 200 dollars au-dessus du coût de vente.

Économies à marche forcée

Difficilement également de connaître la somme empochée par Twitter dans cette opération qui participe de la marche forcée de son nouveau PDG pour réaliser des économies. L’idée à réduire les coûts par tous les moyens afin de soutenir le fonctionnement de l’entreprise qui, rappelons-le, n’a que très rarement été rentable depuis sa création.

Autant dire une gageure pour Elon Musk qui l’a pourtant rachetée en octobre dernier contre 44 milliards de dollars, dont 13 milliards empruntés auprès des banques à des taux d’intérêt. Après l’inscription de frais obligatoires pour disposer de la coche bleue, les licenciements de masse du personnel, voici donc maintenant la mise aux enchères par Twitter de son QG.

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