À Pin en Haute-Saône, 11 écoliers souffrant de maux de tête et de vomissements à proximité de leur établissement ont été signalés par les autorités locales en cette période de forte canicule en France. Ce sont des écoliers en classe de CM2 dont l’âge varie entre 10 et 11 ans. L’affaire laisse planer des doutes d’une insolation ou d’une intoxication alimentaire, selon les explications du maire de Pin et de la préfecture de la Haute-Saône.

Tout est arrivé pendant qu’ils jouaient à la pause dans la cour de leur établissement après le déjeuner. Selon Patrick Combeau, maire de Pin, qui s’est rendu sur les lieux, « ces enfants […] ont été touchés vers 13 h 00 par une insolation, alors que la température affichait les 35 degrés ». De son côté, la préfecture de la Haute-Saône a affirmé que « les symptômes sont apparus après le repas ». Elle a supposé un lien avec une « intoxication alimentaire ». Cette hypothèse de la préfecture n’est cependant pas soutenue par le maire de la commune de Pin. Patrick Combeau a expliqué que « l’un des onze enfants concernés n’avait pas déjeuné à la cantine ».

Face à l’ampleur de la situation, des médecins du Samu ont été dépêchés sur place pour examiner les victimes. Les pompiers ont rapidement pris en charge les enfants. Ces derniers ont bénéficié de soins, mais aussi de séances de réhydratation. Toutefois, « leur état n’a pas nécessité une évacuation vers l’hôpital. Les 11 enfants souffrant un peu plus tôt de maux de tête et de vomissements, ont pu regagner leurs domiciles dans la soirée », a indiqué Patrick Combeau.

Dans cette commune de la Haute-Saône, l’école primaire qui s’y trouve, regroupe les enfants des villages environnants. Avec la hausse des températures en France, plus particulièrement dans le sud-ouest du pays, la Météo-France a placé vendredi après-midi la Haute-Saône en vigilance orange canicule. Cette décision concerne une cinquantaine de départements. À cela, s’ajoutent 14 autres départements marqués en alerte rouge par le service météorologique. Les populations de ces zones doivent doubler de vigilance.

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