La firme de Jeff Bezos a annoncé la mise à disposition prochaine de ses clients londoniens d’un salon de coiffure. La suite du processus de développement d’un géant, qui ne fait pas que des heureux.

Le public londonien pourra très prochainement se coiffer chez Amazon. L’entreprise va mettre en place dans le quartier de Spitalfields près de ses bureaux sur place, un salon de coiffure avec du personnel dédié. Et comme souvent avec la firme de Jeff Bezos, les nouvelles technologies seront au rendez-vous de ce lieu ouvert dans un premier temps aux employés de la maison.

Les clients pourront notamment se voir proposer différents choix de coiffures grâce à la réalité augmentée. Une façon de juger le service avant d’y avoir accès. Des produits de beauté et autres soins capillaires seront également disponibles à l’achat grâce à un système de QR code déjà expérimenté par Amazon dans d’autres domaines. Et pour faire patienter la clientèle, le salon de coiffure mettra à disposition de ceux qui le désirent des tablettes pour surfer sur internet, suivre les informations ou même s’adonner à des activités autrement plus ludiques.

Pour ce service qui se veut novateur, Amazon a décidé de faire recours au savoir-faire de la Britannique Elena Lavagni, très réputée dans le milieu de la coiffure. Aucun tarif n’a été cependant annoncé.

Jusqu’où s’arrêtera Amazon ?

À travers ce service, Amazon affirme vouloir se rapprocher davantage de sa clientèle en mettant à leur service ses technologies. Surtout, l’entreprise indique que ce salon de coiffure londonien à titre expérimental ne devrait pas être reproduit ailleurs. Réalité ou simple coup de communication ? La deuxième option semble la plus envisageable au regard de l’ambition sans limites du groupe dont le fondateur n’est autre que l’homme le plus riche de la planète. De la librairie aux grandes distributions en passant par le commerce en ligne, le clouding ou encore le cinéma, Amazon s’est développé à une vitesse express ces dernières années, embrassant des domaines divers et variés. Même si les dirigeants s’en défendent, l’objectif reste de mettre en place un écosystème interdépendant et le plus gigantesque possible.

Mais cela est loin de plaire à tout le monde. C’est le cas notamment des petits commerçants qui craignent une situation de monopole préjudiciable à leurs activités. La colère sourde déjà aux États-Unis où une coalition nommée « Small Business Rising » a décidé d’interpeller les autorités concernant l’influence grandissante du commerce ligne sur le commerce physique.

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