500 personnalités de divers horizons se sont engagées dans une campagne visant à changer les habitudes alimentaires de leurs concitoyens. Ils mettent en avant la protection de la santé des consommateurs et la protection de l’environnement.

L’un des projets « verts » en vogue en ce moment et l’étiquetage des produits alimentaires en fonction de leur empreinte écologique au même titre qu’une automobile ou qu’un appareil électroménager. Le but serait d’orienter les consommateurs vers des aliments moins polluants. Par exemple, la production d’un kilogramme de bœuf représente 35.8 kg d’émission carbone. Pour la même quantité de viande, il faut compter 55 kg de carbone pour l’agneau, 20.5 pour du veau ou 6 pour du poulet.

« Indirectement, quand on consomme un steak de 125 g, c’est comme si on consommait 1 kg d’aliments », explique Vincent Colomb, ingénieur à l’Ademe (Agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie). « On peut dire qu’il a fallu produire les végétaux pour fabriquer la viande, et que si on consomme directement les végétaux, c’est plus efficace du point de vue environnemental », ajoute-t-il.

Le contraste est plus marqué entre la production de viande et celle de plantes. Pour un kilo de tomate on compte 2.3 kg de co2 produit. Les pois et les pommes de terre polluent encore moins, respectivement 0.7 et 0.6 kg de co2 par kg de produit. Contrairement aux ruminants, ces produits n’ont pas d’impact majeur sur la qualité de l’air. Les pets et les rots des animaux dégagent du méthane. En ce qui concerne l’eau nécessaire, les estimations vont de 50 l/kg à 15 000 l/kg. Selon l’INRA, l’Institut national de la recherche agronomique, la réalité serait comprise aux alentours des 700 Litres d’eau par kilogramme de viande.

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