Un grand classique de l’automne est entrain d’évoluer. Moins de constructeurs, plus de high-tech. Petit récap’ des évolutions de l’édition 2018.

Jeudi 4 octobre s’ouvre le salon parisien de l’automobile devenu en 120 ans une tradition de la capitale et du secteur industriel de l’automobile. Encore récemment c’était le temps des grandes révélations des constructeurs de voitures ou les reines du futur étaient dévoilées : la BX en 1982, la Twingo en 1992, la Citroën C5 en 2000 ou la Renault Mégane III en 2008.

Mais faute de grandes évolutions grand public, une quinzaine de constructeurs seront absents cette année, soit l’équivalent de 40% du marché européen du neuf de l’automobile. Citons Volkswagen, Nissan, Volvo, Fiat, Ford ou encore Opel parmi les absents. Le coût très élevé de la participation à l’évènement est mis en avant par ces constructeurs (la location de l’emplacement, la construction du stand et les employés d’accueil et d’animation). En OFF un constructeur confie : « Quand on veut bien faire les choses, ça dépasse les cinq millions d’euros ».

Jean-Claude Girot, commissaire général du salon explique que ce problème ne concerne pas uniquement l’édition parisienne : « Ce n’est pas un phénomène propre à Paris. Tous les salons connaissent des désistements depuis plusieurs années. Mais, avec cette édition d’exception, je veux leur faire regretter de ne pas venir cette année et leur montrer que Paris reste incontournable. C’est le plus ancien et le plus gros salon automobile du monde ».

Aux critiques des constructeurs sur les couts trop importants, il a déclaré :« Déjà, nous avons baissé le prix des stands et beaucoup de constructeurs ont réduit leur surface d’exposition. Mais les stands doivent évoluer : il ne faut plus considérer le Mondial comme une simple exposition de voitures avec des décors « cathédrale » très chers. Il faut davantage raconter quelque chose au visiteur, jouer sur l’interactivité ».

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