On connaissait le covoiturage. Une autre option, à échelle réduite, semble faire son apparition. Pour Bernard Gérard, Maire de la petite ville de Marcq-en-Baroeul, le court-voiturage est une alternative qui ne demande qu’à monter en puissance.
Un système novateur
Près de Lille, le court-voiturage tente de séduire de nouveaux adeptes. Le principe : des stations d’auto-stop balisées pour inciter les habitants à partager leurs trajets.
« Nous avons crée 25 stations dans la ville. Nous espérons que cela va monter progressivement en puissance », explique Bernard Gérard, Maire de Marcq-en-Baroeul. « Il y a peu près trois semaines que nous avons lancé cette opération de nouvelle mobilité », ajoute-t-il.
Aller faire ses courses, se rendre au travail ou au sport : « la ville de Marcq-en-Baroeul lance un système pionner en France de « court-voiturage », avec stations d’auto-stop balisées dans toute la commune, pour inciter les habitants à partager leurs trajets », explique l’Agence France Presse (AFP).
Une opportunité inédite
A en croire les propos de certains habitants, l’idée est plutôt bien reçue. « Je trouve ça sympa de se dire qu’on peut s’entraider. Pour nous-mêmes, se rencontrer et aussi pour la planète », témoigne Audrey Drubay, habitante de Marcq-en-Baroeul.
« Je ne vous cache pas qu’au bout d’un petit moment, vous vous demandez si quelqu’un va s’arrêter. J’ai finalement été prise par une dame d’un certain âge, on a parlé de l’Afrique, de la famille, c’est assez exceptionnel de parler de tant de choses avec une inconnue en cinq minutes », a-t-elle ajouté.
Le covoiturage et autres systèmes de trajets à plusieurs permettent de penser autrement l’environnement. Pourquoi démultiplier le nombre de véhicules alors que certains usagers vont possiblement dans la même direction ?