L’enseigne, qui se présente comme le leader européen du déstockage, fait le bonheur de clients à la recherche de produits de qualité à prix cassés.

Le nom de l’enseigne, « Noz », n’a pas de signification particulière, mais on y trouve de tout ou presque. Des produits alimentaires aux vêtements et accessoires de mode, sans oublier les articles de maison et autres produits d’hygiène, l’entreprise basée à Laval dans l’ouest de la France a le don de satisfaire tous les besoins de sa clientèle.

Son modèle fondé sur le déstockage consiste à s’approvisionner en lots de produits invendus provenant de faillites ou de surstocks de fabricants et distributeurs, pour les revendre.

« On ne fait pas fabriquer à moindre coût des articles comme d’autres revendeurs », explique Marine Coïc, directrice des opérations, dans les colonnes du Parisien, en référence à ceux qui ont tendance à confondre l’enseigne avec les plateformes de discount.

« Notre force, c’est l’achat. On acquiert des stocks qui dorment : des fins de série, des produits à date courte, des commandes annulées… Et on s’engage auprès de nos fournisseurs à les écouler vite« , ajoute-t-elle, alors que le groupe connaît un succès retentissant.

Une attraction loin des grandes villes

À l’heure où les géants du e-commerce chinois comme Temu et Shein envahissent le marché et où les enseignes à petits prix comme Action se multiplient, Noz fondée en 1976, attire plus que jamais du monde en s’implantant notamment dans les villes moyennes et les périphéries, loin des grandes agglomérations.

De quoi réaliser un chiffre d’affaires de 793 millions d’euros en 2024, en hausse de 11% par rapport à l’année précédente. « Les bonnes affaires partent très vite », constate auprès du Parisien, Jean-Philippe Labadot, gérant du magasin de Saint-Berthevin, un des 331 que compte la société.

« Les valises par exemple, c’est réglé en deux semaines. Des papys viennent acheter du vin, le goûtent dans leur voiture sur le parking, et passent le mot à leurs amis« , appuie-t-il, alors de nouvelles boutiques ouvrent à raison de deux par mois en 2025.

Un succès bâtit sur la force du bouche-à-oreille

« C’est une machine de guerre à l’achat, qui arrive à ouvrir des magasins alors que la prudence est de mise chez les entrepreneurs« , note Jean-Marc Liduena, directeur général du cabinet de conseil Circle Strategy, interrogé par Le Parisien.

En l’absence de campagnes publicitaires traditionnelles, l’enseigne s’appuie sur un réseau de 230 000 « Noz Addicts » qui assurent bénévolement la promotion des arrivages sur les réseaux sociaux. Ces clients fidèles photographient les dernières trouvailles et les partagent sur Facebook ou Instagram.

« C’est un moyen de communication rapide pour partager les bons plans », explique Sébastien, enseignant dans l’Oise et membre actif de la communauté « Noz Addict du 60 Chambly Beauvais Saint-Maximin », qui compte huit mille membres.

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