La chanteuse originaire du Mali est devenue la première personnalité française à disposer d’une poupée de la fameuse marque américaine détenue par MGA Entertainment à son effigie.

« Cela rend franchement bien ! ». C’est par ces mots aussi sobres que significatifs que Bratz a annoncé sur son compte Instagram, le 12 septembre dernier, le dévoilement d’une poupée représentant Aya Nakamura. Une première pour un Français toutes catégories confondues.

Le jouet inspiré de l’apparition remarquée de l’artiste en mai dernier, sur le prestigieux tapis new-yorkais du Met Gala, arbore ainsi la même robe Balmain florale avec notamment des cheveux en chignon dorés. Au grand bonheur du public qui a depuis « liké » la photo massivement.

Aya rentre dans le cercle plutôt fermé des artistes représentés par Bratz, une célèbre ligne de poupées fashion créée par la société MGA Entertainment en 2001. Elle compte dans ses rangs, des poupées à l’effigie de Miley Cyrus, Beyoncé, Billie Eilish ou encore Jenna Ortega plus récemment.

Un rayonnement planétaire

La nouvelle poupée Bratz d’Aya Nakamura n’est donc pas qu’un simple jouet. Elle symbolise l’ascension fulgurante d’une chanteuse qui a su imposer son style unique et sa personnalité flamboyante au-delà des frontières françaises. Car oui, la native de Bamako a fini de conquérir l’Hexagone.

Ses titres cumulent des centaines de millions de streams. De quoi en faire l’artiste féminine la plus écoutée en France sur le service de streaming Spotify l’année écoulée. Un succès qui ne doit rien au hasard, tant Aya Coco Danioko – son vrai nom – a su se créer un univers musical unique.

Celle-ci se compose aussi bien de l’afropop, que du R&B, de même que la pop française. Son flow caractéristique et ses textes alternant entre français et argot des banlieues ont séduit une nouvelle génération d’auditeurs.

Une authenticité qui fait charme

Cela en a également frustré d’autres, comme l’illustre la récente levée de boucliers née de l’annonce de son apparition sur la scène de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris fin juillet dernier.

Cette polémique a toutefois fait pschitt face au succès de la performance de l’artiste de 29 ans sur le pont des Arts rebaptisé depuis par de nombreux adeptes en « pont d’Aya », à en croire un reportage du journal Le Parisien.

Fondamentalement, c’est précisément cette authenticité qui a valu à Aya Nakamura l’adoubement de stars internationales telles que Madonna, Rihanna ou Sam Smith. Sa poupée Bratz n’est qu’un symbole parmi d’autres de son impact culturel grandissant.

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