La star du cinéma est à nouveau la vedette du petit écran grâce à « Bad Boys : Ride or Die », quatrième opus de la franchise réalisée par Sony. Le film a notamment généré 56 millions de dollars de recettes en premier week-end d’exploitation en Amérique du Nord.
Il n’y a pas à dire : « Bad Boys : Ride or Die » fait salle comble. Le quatrième volet de la saga « Bad Boys » impliquant Will Smith et Martin Lawrence, sorti le 7 juin dernier aux États-Unis, a déjà totalisé 56 millions de dollars de ventes de billets, selon le New York Times.
Ce chiffre inaugural est certes loin de celui généré à la même période par « Bad Boys for Life », le précédent opus de cette œuvre de Sony en 2020 – 62,5 millions de dollars en trois jours d’exploitation –, mais il n’en reste pas moins remarquable.
Et pour cause, il dépasse les pronostics les plus optimistes. Ceux-ci y compris de la part de Sony tablaient en effet sur une fourchette de 30 à 45 millions de dollars, notamment en raison d’un contexte peu favorable pour les grosses productions cinématographiques.
Scepticisme ambiant
« Furiosa », le prequel tant attendu de la saga Mad Max n’a récolté que 25 millions de dollars aux États-Unis et au Canada en marge du « Memorial Day », avec une projection de cinq millions supplémentaires. Soit le pire résultat pour ce week-end férié depuis plus de quatre décennies.
La personne de Will Smith était également un motif d’inquiétude. L’acteur banni des Oscars en 2022 pour avoir giflé sur scène l’humoriste Chris Rock, étant quelque peu en mal de popularité. En témoignent les décevantes retombées de « Emancipation », son avant-dernier opus, produit par Apple et dévoilé en décembre 2022.
Mais c’est sans compter avec les amateurs de la saga plus que jamais au rendez-vous.
15 fois au top
Le film a reçu des éloges de la part des critiques avec un score d’audience de 97% sur la plateforme spécialisée Rotten Tomatoes, samedi 8 juin 2024. L’engouement autour de cette quatrième version de « Bad Boys » offre à la Will Smith le 15e meilleur démarrage de sa prolifique carrière.
C’est dire que la franchise demeure toujours aussi rentable malgré les années et les déboires de son protagoniste principal. Il s’agit d’un bon retour, pour un film objet de 100 millions de dollars d’investissement, hors publicité.