De nouvelles données dévoilées la semaine écoulée témoignent du rapport plutôt bon des utilisateurs à la récente augmentation des prix de la plateforme de streaming détenue par Walt Disney.
L’inflation bat peut-être des sommets à travers le monde, mais les abonnés de Disney+ ne rechignent pas pour autant à la dépense. En témoignent les données récemment révélées par le cabinet Antenna à propos du rapport au prix des consommateurs des géants du streaming américain.
L’entreprise spécialisée dans l’analyse comportementale de la clientèle de différentes marques à travers le monde, indique notamment que les abonnés ont absorbé la dernière augmentation du prix de l’abonnement de Disney+ sans sourciller.
À preuve, selon Antenna, 94% des abonnés de l’ancien système de tarification ont conservé leur compte sur la plateforme, malgré les trois dollars d’augmentation décidée fin décembre 2022 dans le cadre du lancement de l’offre avec publicité.
Un certain enthousiasme
Cette dernière avait été fixée à 7,99 dollars par mois contre 10,99 dollars pour le nouvel abonnement sans publicité. Soit un dollar de plus que le prix de la même offre chez le leader du secteur, Netflix. Ce surplus n’a pourtant pas fait fuir les abonnés.
Au contraire, ils se sont rués en l’occurrence sur l’abonnement avec annonces publicitaires, à en croire Antenna. Le cabinet révèle en effet que cette offre a été plus rapidement adoptée chez Disney+ qu’au niveau du reste des principaux groupes de vidéo à la demande.
Dans le détail, cela a représenté ces derniers mois : 20 % des nouveaux abonnements en décembre, 27 % en janvier et 36 % en février. Netflix dont les chiffres de février n’ont pas été évoqués, revendique pour la même offre au cours des trois derniers mois : 9 % des nouveaux abonnements en novembre, 15 % en décembre et 19 % en janvier.
Meilleure flexibilité des prix
Pour le site américain d’information Wall Street Journal (WSJ), de telles données témoignent de la capacité de Disney+ à disposer pour le moment de ses prix comme bon lui semble. Ce que ne saurait se permettre la plupart de ses concurrents.
Autant dire un levier essentiel pour l’entreprise dont le nouveau patron Robert Iger a laissé la porte ouverte plus tôt ce mois à de nouvelles augmentations des prix à l’avenir. Cela y va de la survie du groupe engagé depuis peu dans un processus de réduction des coûts visant à préserver plus de cinq milliards de dollars.