Plusieurs consommateurs français se plaignent de n’avoir pas été livrés par l’entreprise britannique de vente en ligne de meubles désormais en liquidation judiciaire. Une plainte collective a été déposée devant la justice à cet effet.
Est-ce de l’arnaque savamment orchestrée ou un simple dysfonctionnement administratif relatif à la chaîne de commandes ? Toujours est-il que de nombreux clients de Made.com, le géant britannique de fourniture en ligne de meubles, s’interrogent. Et cette interrogation vire très vite en une colère de grande ampleur.
Ils sont en effet laissés dans une totale confusion et dans l’impuissance aujourd’hui face à ce qui se déroule chez Noz, le spécialiste français du déstockage. Et pour cause, ce dernier est depuis plusieurs jours en train de procéder à la vente de leurs produits commandés auprès de Made.com avant sa faillite.
Investissements considérables
Les clients sont d’autant plus en colère qu’il s’agit pour beaucoup d’investissement considérable, comme en témoignent de nombreuses publications relevées par Le Figaro dans un forum Facebook consacré à la question. Depuis l’annonce de la liquidation de Made.com en novembre dernier, les interventions s’y multiplient, les unes plus acerbes que les autres.
« C’est scandaleux », lance un internaute. « Une grosse erreur », commente son interlocutrice. « J’ai perdu 850 euros et je suis écœurée », indique une autre cliente. Au-delà de cette situation ubuesque, de nombreux consommateurs semblent abasourdis par le peu de réponses reçues de la part de différentes parties concernées.
Les banques à travers lesquelles les clients ont passé commande, refuse ainsi de procéder au remboursement de ces derniers sans une intervention de Made.com. Quant à Noz, la société se dit incapable de livrer les clients à travers le stock en cours de revente.
La justice sollicitée
Elle évoque auprès du Figaro, une procédure normale destinée à récupérer des fonds afin de solder les créances de l’entreprise en liquidation. Cela inclut bien entendu les clients. Mais à quel moment seront-ils remboursés ? Mystère.
Pour tenter d’obtenir satisfaction, les clients ont décidé de porter l’affaire devant la justice à travers une plainte collective. La procédure enclenchée la semaine écoulée à en croire l’avocate des plaignants citée par Le Figaro, vise à « obtenir une indemnisation à l’amiable ».
Mais cela s’annonce ardu, concède-t-elle à cause de la nature juridique de Made.com, société de droit anglais.