Avec la hausse généralisée des prix, nombre de personnes ne savent plus où donner de la tête en France. La situation bien que moins dramatique qu’ailleurs n’en est pourtant qu’à ses débuts.
Comment parvenir à joindre les deux bouts en assurant ne serait-ce que le repas quotidien ? Cette question presqu’existentielle pour certains Français parmi les moins privilégiés est devenue prégnante depuis quelque temps, notamment à cause de la hausse des prix.
L’inflation principalement corrélée aux prix de l’énergie a en effet atteint son haut plus niveau depuis 1985 en France avec 5,2% sur une année, selon les données dévoilées fin mai par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Conséquence : les prix s’envolent dans les grandes surfaces et autres enseignes de supermarchés. Se nourrir chaque jour se transforme donc en casse-tête pour les ménages. Ces derniers ont par conséquent développé plusieurs mécanismes afin de minimiser l’impact de l’inflation sur leur portefeuille.
La course aux tarifs promotionnels
Les offres promotionnelles sont ainsi scrutées dans les magasins lors des courses. Fini les caddies garnis de même que les frigos pleins. Les discounts, ces enseignes habituées des prix bas, sont pris d’assaut, comme en témoignent plusieurs personnes interrogées par France Bleu. Le média indique notamment que 60% des Français optent pour cette méthode. C’est le cas de Martine, sexagénaire résidante à Nancy qui n’a que sa retraite à 800 euros pour survivre.
La situation est si difficile que même les moins jeunes ne sont pas épargnés. Surtout les sans-emploi, à l’instar de Baptiste. À seulement 21 ans, le jeune homme est ainsi confronté à la dure réalité de la vie en 2022. D’autres personnes choisissent la solution extrême de se priver carrément de certains repas de la journée, toujours dans le but de survivre à ce contexte inflationniste appelé à durer encore un moment, selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
La France moins concernée
Invité de France Inter mercredi 1er juin, le patron de Bercy a notamment déclaré qu’il s’agit d’un pic inflationniste tel que redouté depuis plusieurs mois déjà. Il a par ailleurs défendu les mesures promues par le gouvernement pour en limiter le choc.
C’est vrai que la France compte parmi les moins concernées par cette forte hausse des prix au sein de la zone euro où le taux moyen est au-delà des 8%. Cela ne rend pas pour autant la situation plus confortable pour les Français plus que jamais excédés.