Ce mode de protection périodique, dopé par la crise du Covid, est de plus en plus privilégié par les femmes en France pour son confort et son esthétisme entre autres. Adieu les protections jetables !
La coupe menstruelle ? Non. Les tampons ? Non plus. Longtemps plébiscités pour son usage relativement facile, ces outils de protection périodique ne semblent plus vraiment convenir à plusieurs femmes, en France du moins. Principalement à cause des produits entrant dans la fabrication de l’un, réputée cancérigène. Et à cause de l’inconfort que peut provoquer l’autre.
En lieu et place des tampons et coupes, de nombreuses femmes préfèrent désormais arborer au cours de leur période de règles douloureuses les culottes menstruelles. Ainsi que le révèle une étude de l’entreprise spécialisée en données marketing, Nielsen, citée par Le Figaro.
Nouveau créneau sur le web
Elle estime en effet que le volume d’écoulement de ces culottes à protection anti-fuite intégrée adaptable à tous les flux a été multiplié par deux au moins depuis décembre 2020. Et ce chiffre tient seulement compte des ventes en magasins loin d’être le moyen d’achat favori des consommatrices, de l’avis même des acteurs du domaine. À l’instar de Wye Morter et Schonnead Dégremont, respectivement à la tête de Réjeanne et Les Petites Culottées, deux entités actives dans la commercialisation des culottes menstruelles en France, qui indiquent au Figaro que 80% de leurs ventes passent par le web.
Parallèlement, les tampons hygiéniques ont vu leurs ventes chuter de 9,5% toujours durant la période de référence de Nielsen. Un phénomène vieux de plusieurs années déjà à en croire l’analyste Madrigale Darpas interrogé par Le Figaro. Mais que la crise du Coronavirus et ses corollaires ont manifestement accentué.
Filière en développement
Et pour cause, les restrictions sanitaires ont poussé beaucoup de femmes, celles astreintes au télétravail surtout, vers les culottes menstruelles. Ce qui est somme toute logique étant donné son leur utilisation davantage flexible. Elles peuvent en effet se porter pendant près de 12 heures d’horloge pour les modèles les plus avancés. Soit une période de trois ou quatre tampons dont le changement régulier est une des particularités.
De fait, une nouvelle filière semble se développer en France autour de ces protections en vogue. Le marché voit en fleurir plusieurs types, avec le même objectif : participer autant que faire se peut au confort des consommatrices. À tel point qu’il y en a même désormais en maillot de bain.