Les producteurs de contenus sur le web, véritables stars pour certains d’entre eux, sont de plus en plus démarchés pour des campagnes de sensibilisation à la vaccination anti-Covid. Objectif : contrer la désinformation et faire adhérer le maximum de personnes.
Des stars du web rémunérées jusqu’à 1 000 dollars le mois pour promouvoir les vaccins contre le Coronavirus et ainsi sensibiliser l’opinion à faire le geste utile en cette période de pandémie. Cela se passe aux États-Unis, plus précisément à New York, ainsi que le rapporte un article du New York Times sur le sujet début août. À en croire le média américain, les autorités de la deuxième ville des États-Unis disposeraient d’un budget de 16,4 millions de dollars pour une campagne de communication pro-vaccin fondée exclusivement sur le web et à destination d’une communauté locale.
La tendance va cependant au-delà de New York. Puisque la Maison Blanche a également décidé de miser sur ces créateurs du web pour faire avancer la vaccination en pleine stagnation notamment chez les jeunes outre-Atlantique ces dernières semaines après un démarrage express. En effet, plus des deux tiers des personnes âgées de 50 ans et plus sont complètement vaccinées. Quant à la tranche d’âge de 18-39 ans, elle a déjà reçu les deux doses requises. Mais environ 58% des personnes âgées de 12 à 17 ans n’ont toujours pas reçu le précieux sérum, selon les chiffres du Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Un pari qui s’impose
Dans ces conditions et face à la menace des variants du virus, solliciter les services des influenceurs pourrait être une solution pour convaincre les réfractaires au vaccin. Et pour cause, ces créateurs de contenus jouent sur un terrain prisé par la jeunesse : les réseaux sociaux. Que ce soit sur Facebook, Twitter, Instagram, Tiktok ou Snapchat, le pouvoir d’attraction de ces célébrités du net n’est plus à démontrer. Elles comptent pour les plus connues des millions de fans quotidiens. D’où le recrutement par la présidence américaine, d’une cinquantaine d’entre eux pour des contrats de plusieurs mois.
Plus loin dans l’Hexagone, la France n’a pas encore recruté d’influenceur, mais son président n’en est pas moins un. Emmanuel Macron dont on connaît les penchants pour les réseaux sociaux fait preuve d’un activisme accru ces derniers jours afin de sensibiliser l’opinion au vaccin et lutter contre la désinformation. Le pari mérite d’être tenté, reste à voir s’il sera payant.