Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé mercredi sur France 2 que le gouvernement allait envoyer gratuitement 40 millions de masques grand public lavables aux 7 millions de Français les plus pauvres. L’association de consommateurs CLCV avait pointé lundi un problème de « surcoût pour les populations précaires ».
Une mesure pour les plus démunis. Olivier Véran a indiqué mercredi sur France 2 que le gouvernement allait envoyer gratuitement 40 millions de masques grand public lavables aux 7 millions de Français les plus pauvres. « Il est évident que la France ne laissera pas des personnes dans l’incapacité de s’équiper en masques », a d’abord rassuré le ministre de la Santé sur France 2, alors que le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos depuis lundi 20 juillet. Ce pour enrayer une reprise de l’épidémie de coronavirus. Une violation de cette mesure entraînera une amende de 135 euros.
Un contrat avec La Poste qui pour envoyer les masques
« Nous allons envoyer 40 millions de masques grand public lavables, utilisables 30 fois, de manière à fournir 7 millions de Français qui sont au niveau du seuil de pauvreté – bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire –, de manière à ne leur demander aucune démarche », a promis Olivier Véran. « Nous passons un contrat avec La Poste qui s’est engagée à envoyer d’ici quelques jours seulement ces masques gratuits, pour une protection de trois mois », a-t-il précisé. « Par ailleurs, l’Assurance maladie remboursera à 100 % les masques chirurgicaux pour 2 millions de Français qui sont porteurs de vulnérabilité », a poursuivi le ministre de la Santé. Cette annonce répond aux inquiétudes de l’association de consommateurs CLCV, qui avait pointé lundi un problème de « surcoût pour les populations précaires ».
Un arrêté pour résoudre le manque de personnel pour les tests
Lors de son intervention sur France 2, Olivier Véran a en outre annoncé que « d’éventuelles mesures supplémentaires », pour renforcer les contrôles aux frontières, pourraient être prises vendredi lors du nouveau Conseil de défense sur la crise du Covid-19. Enfin, interrogé sur les délais d’attente pour se faire tester, le ministre de la Santé a dit avoir signé mercredi matin un arrêté permettant aux techniciens de laboratoire mais aussi aux aides-soignants, aux étudiants en santé et même aux secouristes de pouvoir réaliser les tests. Ceci pour résoudre le manque de bras dans les laboratoires.