Un mois après la mise en application de la nouvelle réglementation du bonus-malus écologique, Club Identicar partage les résultats de son étude sur l’avis des Français concernant les nouveaux barèmes de bonus et malus et les conséquences sur leurs futurs achats.
20 % seulement des Français connaissent le contenu de la réforme
Les barèmes de bonus et malus sur l’achat de véhicules neufs ont déjà été mis à jour deux fois depuis le début d’année 2020 : une première fois le 1er janvier 2020 et une seconde le 1er mars 2020. Du 4 au 5 février 2020, Club Identicar, premier club automobile français, a réalisé en ligne une enquête avec l’institut de sondage YouGov pour recueillir l’avis des Français concernant les nouveaux barèmes de bonus et malus et les conséquences sur leurs futurs achats.
Selon l’enquête du Club Identicar, près d’un tiers des Français n’ont jamais entendu parler de cette nouvelle règlementation (32 %) et près de la moitié (48 %) ne sait pas exactement de quoi il retourne, même sensibilisés. Ainsi, seulement 20 % estiment connaître le contenu de la réforme. Naturellement, 30 % des Français qui envisagent l’achat d’une voiture dans l’année savent précisément à quoi s’en tenir.
Les jeunes et les citadins plus favorables au bonus-malus écologique
Parmi les Français qui connaissent la réforme, 46 % la jugent injuste et contraignante, car c’est l’automobiliste qui « trinque une nouvelle fois ». Cet avis négatif ressort davantage chez les personnes de 55 ans et plus (56 %) et chez celles vivant en milieu rural (55 %). En revanche, les 18-24 ans (63 %) et les Parisiens (47 %) la trouvent juste et pertinente pour la transition écologique. Ce qui montre que les jeunes générations et les populations urbaines accueillent plus volontiers les mesures en faveur de l’environnement et semblent plus disposées à adapter leurs modes de vie.
18 % des Français n’ont pas envie de payer davantage de taxe
Une légère majorité (51 %) des Français interrogés affirme que la nouvelle réforme n’influencerait pas leur choix en cas d’achat d’une nouvelle voiture. Parmi eux, 18 % pensent qu’il s’agit d’une énième taxe et n’aiment pas l’idée de devoir payer une taxe en plus pour un véhicule qui leur plaît. D’ailleurs, 33 % avancent ne pas avoir les moyens de s’offrir un véhicule hybride ou électrique, même avec l’aide du bonus écologique. A ce niveau, les jeunes se démarquent une nouvelle fois, puisque 48 % des 18-24 ans indiquent que cette réglementation aura une incidence sur leur décision en cas d’achat (contre 34 % des 55 et plus). Les chiffres évoluent légèrement chez les Français qui ont l’intention d’acheter un véhicule durant les 12 prochains mois : 47 % d’entre eux affirment qu’ils tiendront compte de la réforme pour leur achat car sensibles à la question écologique (contre 41 % des Français au total).
Le véhicule électrique n’emballe pas
Par ailleurs, seuls 8 % des Français se tourneraient en premier lieu vers un véhicule électrique pour leur futur achat (28 % pour l’hybride, 25 % pour l’essence, 24 % pour le diesel). A budget équivalent, les jeunes seraient les seuls à se tourner majoritairement vers un véhicule électrique neuf (43 %), avant d’aller vers un véhicule thermique d’occasion peu kilométré (36 %).