PSA et Fiat-Chrysler ont dévoilé le 31 octobre leur projet de création d’un nouveau géant mondial de l’automobile. Le processus de fusion devrait commencer le 26 novembre prochain avec une réunion du comité européen de PSA. Le groupe automobile français va lancer ce jour-là une consultation des salariés sur ce projet de méga-fusion.

La nouvelle entité comptera au moins 400.000 salariés

PSA, dont l’Etat français est actionnaire à hauteur de 12%, et le constructeur italo-américain Fiat-Chrysler ont annoncé le 31 octobre dernier, leur intention de fusionner pour créer le n° 4 mondial de l’automobile. Le processus de fusion sera véritablement lancé le 26 novembre prochain, date à laquelle sont convoqués les membres du comité européen du groupe automobile français PSA pour initier une consultation des salariés sur ce projet, ont affirmé ce samedi 9 novembre des syndicats. L’ordre du jour de la réunion est le « projet de rapprochement entre le groupe PSA et le groupe FCA par la fusion entre la société Peugeot S.A. et la société Fiat Chrysler Automobile NV » indique la convocation. La réunion doit avoir lieu à Poissy, dans les Yvelines, où se trouvent une usine et des bureaux de PSA.

La nouvelle entité devrait produire plus de 8,7 millions de véhicules sous les 12 marques des deux groupes : Fiat, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot et Vauxhall. Elle comptera plus de 400.000 salariés (PSA emploie quelque 211.013 salariés dans le monde, avec sa filiale d’équipement Faurecia qui en compte plus de 92.000, et Fiat-Chrysler 198.545). Le siège social se trouvera aux Pays-Bas, mais resterait coté à Paris, Milan et New York.

Plus de 5 milliards d’euros d’investissements nécessaires sur dix ans

PSA et FCA ont estimé à 3,7 milliards d’euros les économies générées par leur rapprochement, pour une société dont le chiffre d’affaires consolidé est évalué à 170 milliards d’euros. Selon Carlos Tavares, président du directoire de PSA, « Il faut se préparer en diluant [dans un groupe plus important, NDLR] les énormes coûts de recherche et développement » que les deux fabricants ont en ce moment et en se « donnant un effet volume sur l’achat des éléments électriques notamment des batteries ». Il considère qu’il faudra plus de 5 milliards d’euros d’investissements technologiques sur dix ans.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.