Pour sa seconde édition, l’opération « green Friday » ambitionne de quitter son anonymat et de convertir à sa cause des acteurs importants du marché. Cette année, l’objectif est de multiplier les fermetures de site de vente durant le black Friday, le reversement du chiffre d’affaires, …

L’an passé, Envie, un réseau de recyclage et de reconditionnement, avait créé le Green Friday, s’opposant à la surconsommation. La Mairie de Paris avait soutenu et financé l’initiative. En 2018 l’association s’est renforcée jusqu’à déclarer une centaine de membres. Anémone Berès, la présidente d’Envie constate que « la surconsommation est complètement déraisonnable ». Elle désire « sensibiliser les Français » en leur présentant des « alternatives responsables » permettant de « consommer sans gaspiller ».

Il est évident que le green Friday ne peut aujourd’hui rivaliser avec son équivalent consumériste et l’atteindre au porte-monnaie alors que ce dernier devrait encore voir son chiffre d’affaires augmenter cette année. Cependant, « Année après année, les consommateurs se lassent », considère Heikki Väänänen, le PDG de la société spécialiste de la satisfaction client HappyOrNot. En 2017, les taux de satisfaction des consommateurs américains pendant le « Black Friday » auraient chuté de 7,5 % en 2017

Emery Jacquillat, le patron engagé de la Camif assure que « Si les performances du “Black Friday” reculent, ce sera le point de rupture ». Confiant du succès de l’opération il confie : « Le jour où un acteur du high-tech se mobilisera, ça peut aller très vite et détourner les gens du modèle horrible d’Amazon. Un gros qui bouge un peu a plus d’effet qu’un petit qui bouge beaucoup ». Des initiatives similaires existent également à l’étranger.

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