Pour les automobilistes, le premier semestre de 2018 s’est mal amorcé. En effet, les prix du carburant sont perpétuellement revu à la hausse.
Depuis plusieurs semaines les prix du carburant flambent dans les stations-service. D’après un rapport publié par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, le gazole, carburant le plus vendu en France avec 80 % des volumes, valait en moyenne 1,37 euros. La semaine dernière, ce même gazole coûtait 1, 40 euros.
Il en va de même pour tous les autres carburants : +0,30 centime pour le sans plomb 95, +0,25 centime pour le sans plomb 95-E10, et +0,13 centime pour le sans plomb 98.
Les prix des carburants varient en fonction de plusieurs choses, notamment le cours du pétrole. Ces derniers temps, le prix du baril a beaucoup augmenté. « C’est le jeu de l’offre et de la demande qui s’applique. La demande mondiale en pétrole reste très soutenue. Elle est tirée par la Chine, mais aussi par la reprise économique et du côté de l’offre, elle est inférieure aux besoins. Le marché est très exposé au contexte mondial », explique Fanny Guinochet, journaliste pour France Info.
D’ici à 2021, le gouvernement veut « aligner la fiscalité du diesel, qui est plus avantageuse, sur celle de l’essence ». En agissant ainsi, l’idée maitresse est de changer les habitudes des automobilistes et de les inciter à acheter des voitures à essence ou électriques.
Afin d’encourager les Français à s’orienter vers les véhicules électriques de plus en plus nombreux, L’État accorde des compensassions financières à ces acheteurs, comme par exemple « la prime à la conversion ». Elle a pour objectif d’offrir une aide financière à ceux qui souhaitent changer de véhicule, en vue d’adopter une conduite plus responsable.
Alors que le gouvernement regorge de nouvelles idées au regard des véhicules plus verts, il est certain que le prix de l’essence n’est pas prêt d’être revu à la baisse.