Après l’annonce du PDG de Carrefour de la suppression de 2400 postes en France, les consommateurs se posent la question légitime d’un boycotte de l’enseigne. Quels sont les arguments contre et en faveur d’une telle décision ?
Le principe du boycotte repose sur l’idée que l’acte de consommation en lui-même peut revêtir un aspect idéologique et engagé.
Ainsi, si une marque, une entreprise, un produit, ou des dirigeants commettent des actions qui révoltent le consommateur, celui-ci peut décider de ne plus acheter le produit, afin de boycotter la marque et de montrer son mécontentement.
Cette méthode venue des Etats-Unis s’est souvent avérée efficace, mais est-elle adaptée au problème de Carrefour ?
On apprend cette semaine que le groupe français va détruire 2400 emplois en France, de quoi susciter la colère. Le problème est qu’en boycottant Carrefour, on risque de ruiner un peu plus l’entreprise, qui connait d’importants problèmes économiques et qui pourrait en conséquences détruire encore plus d’emplois.
Le dilemme est complexe…